Si tu es comme moi, tu aimes beaucoup apprendre de nouvelles choses. Si on se ressemble encore plus, tu veux voir avoir l’impression que ton but est possible à atteindre et que tu t’améliores régulièrement. Mais qu’est-ce que ça prend pour apprendre de façon efficace? J’ai identifié 6 éléments qui sont essentiels pour bien apprendre tout ce que tu veux (pas juste la musique!) et plus tu en intègres dans ton parcours d’apprentissage, plus tu as de chances d’arriver à ton but dans un délai raisonnable.
Je ne te dirai pas ici qu’il faut y mettre du temps. C’est évident. Comme je sais que c’est ton passe-temps préféré, tu lui as sûrement prévu du temps dans ton horaire 🙂 Mais passer du temps sur quelque chose, ce n’est pas un gage de réussite à lui seul. Pratiquer du piano longtemps mais mal, même si au bout du compte tu as fait les mythiques 10 000 heures, ça ne fera pas de toi un.e pro, malheureusement.
Alors voici les éléments que je considère essentiels pour que ton apprentissage soit plaisant, motivant et efficace.
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1. Avoir l’impression qu’on va réussir, que c’est faisable
J’en ai glissé un mot plus haut et c’est le premier élément essentiel pour bien apprendre selon moi. Quand j’enseigne et quand j’apprends. Non seulement ça facilite ton apprentissage mais en plus, ta motivation sera beaucoup plus facile à entretenir.
Qu’est-ce que ça implique, avoir l’impression que c’est faisable? Il faut qu’à chaque étape, tu aies une petite victoire. Si je prends le piano, la petite victoire ça peut être de lire les notes plus vite, de jouer une pièce en particulier, de réussir un passage technique, de jouer devant ta prof sans (trop) bloquer, etc.
C’est donc important que la progression soit logique et que la marche ne soit pas trop haute à chaque fois. Tu vas avoir l’impression d’avancer presque sans efforts, tu vas toujours avoir la sensation que tu peux réussir, donc tu vas rester hyper motivé.e!
2. Une structure
Ou si tu préfères, savoir quoi travailler et dans quel ordre. Ce n’est pas toujours évident de se bâtir un cours au gré des vidéos qui nous inspirent sur YouTube. Ça va faire pendant un temps mais éventuellement, le fait de ne pas savoir dans quel ordre aborder les choses va te limiter dans ton apprentissage.
Tu peux trouver une structure en te faisant aider par un professeur ou un spécialiste du domaine que tu apprends, en suivant un cours en direct ou préenregistré et même en lisant des livres de base sur le sujet.
Le chemin à suivre a été réfléchi pour toi, a souvent été éprouvé par de nombreux élèves et de nombreuses années d’expérience de l’enseignant donc tu ne peux pas te tromper! Oui, ces programmes ont été adaptés pour la majorité donc c’est possible que tu avances plus vite ou moins vite que prévu par le prof ou le concepteur de la formation.
Si tu as choisi un cours préenregistré que tu fais à ton rythme, aucun problème, prends ton temps ou avance plus vite.
Si c’est un cours privé, pas de problème non plus, ton prof va s’adapter à ton rythme sans problème.
Si c’est un cours de groupe, vérifie que tu as d’autres façons de compléter ton apprentissage, au besoin. Ça peut être de pouvoir contacter la prof en dehors des heures de cours ou d’avoir accès à une communauté d’élèves pour pouvoir vous entraider.
3. De la rétroaction
Cet élément est aussi super important! Sans rétroaction, c’est difficile de savoir où on en est et si on est dans la bonne voie. Des quiz (ou des devoirs/examens dans un cours plus scolaire) sont un excellent moyen d’avoir de la rétroaction.
Mais certains domaines, comme la musique, demandent un peu plus que ça. Les commentaires de ton prof sur ton jeu à l’instrument sont essentiels. Ça peut se faire lors d’un cours privé ou de groupe (dans une moindre mesure, évidemment), par vidéo (mieux que l’audio parce qu’il y a quand même un être humain qui joue, il faut aussi s’en occuper!), lors d’un concert, en postant des vidéos dans une communauté de pianistes.
Et il n’y a pas que le prof qui peut te donner de la rétroaction! Certains de tes collègues ont des pistes de solutions pour toi car ils sont passés par le même chemin 🙂 Pas de compétition entre pianistes, en tout cas, pas en apprentissage!
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4. Comprendre ce qu’on fait
J’ai des élèves qui veulent vraiment tout comprendre ce qu’ils font et pourquoi et d’autres que ça intéresse moins. Mais une chose est certaine, mettre des mots sur ce qu’on fait permet de voir beaucoup plus globalement le domaine qu’on étudie. De plus, ça aide beaucoup à mémoriser les notions et dans notre cas à nous, les pianistes, à mémoriser des pièces!
Oui, ça implique de travailler sur la théorie musicale et de faire des lectures sur notre temps de pratique, alors que tout ce qu’on veut, c’est jouer. Je sais. Mais je suis certaine que tu peux trouver un équilibre entre beaucoup de piano et un peu de théorie. Un bon programme complet de piano va présenter la théorie à mesure que tu en as besoin et qu’elle se présente dans tes pièces. Ce n’est pas vrai qu’il faut comprendre les accords majeurs 7 et la transposition quand on commence! Une petite bouchée à la fois (tu commences à me connaître, hein!!).
5. Expérimenter différentes approches
Différentes approches peuvent être utilisées pour enseigner. L’apprentissage autonome, en groupe avec un prof, en groupe avec ses pairs (comme dans l’exemple de la communauté de pianistes) et finalement, en privé. Le fait d’expérimenter plusieurs de ces approches dans ton apprentissage va te donner un bagage considérable, un mix de suivi personnalisé, de relations sociales et d’autonomie qui vont tous être complémentaires.
Lorsque tu vois une formation qui combine plusieurs de ces approches, c’est le jackpot! Profite de tous ces avantages pour en tirer le meilleur et tu vas avancer encore plus vite 🙂
6. Avoir du plaisir et ne pas se mettre de pression
Dernier élément essentiel pour bien apprendre, mais non le moindre! Si tu n’as plus de plaisir dans ton loisir, c’est le moment de changer. Quand on se met de la pression pour apprendre à une certaine vitesse, par exemple, ou si on se compare trop souvent aux autres, il y a de fortes chances que le plaisir soit moins présent.
Se comparer, c’est toujours un peu traître parce qu’on ne connaît pas la situation de l’autre personne, ni la quantité de travail qu’il y a derrière. C’est particulièrement vrai en piano. Ça a toujours l’air facile quand c’est les autres qui jouent, non? Mais un pianiste sait tout le travail que ça implique. La seule personne avec qui on devrait se comparer, c’est nous-même, il y a 6 mois.
C’est pourquoi je suggère de se filmer fréquemment. Oui, j’avoue que c’est un peu stressant de faire ça et là tu vas me dire que tu n’as pas de plaisir quand tu es stressé.e. Je suis d’accord avec toi! C’est juste que dans l’apprentissage du musicien, il y a aussi celui de la gestion du trac. Et quand on y arrive, on a encore plus de plaisir! Donc, 2 avantages au fait de se filmer : on peut voir notre évolution sur un certain temps et on s’habitue à jouer devant la caméra et à gérer le trac que ça peut engendrer.
C’est ce que tu trouves chez Piano, Boulot, Dodo 😍
Grâce à ma formation en pédagogie et en étant consciente de tout ça, j’ai pu intégrer tous ces éléments dans mes formations. Plus précisément, c’est l’option Immersion qui les combine tous. Dans les autres options, tu expérimentes un moins grand nombre d’approches mais tu as une structure, l’impression que c’est faisable, de la rétroaction, tu comprends ce que tu fais et tu as du plaisir! Si ça te tente, viens nous rejoindre!
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