Jeu : Combien de termes musicaux peux-tu trouver?
(réponse)
Voici les 10 termes musicaux cachés
dans l’infolettre du 16 décembre 2022!
Quand j’ai eu 8 ans, mon père est revenu du travail avec un piano. Un de ses collègues de travail l’avait acheté lors d’une soirée un peu trop arrosée et en se réveillant, il était passé par toute une gamme de sentiments! Oui, il aimait le piano mais, petit bémol, il n’avait pas du tout de place pour le garder… Mon père a eu un bon deal.
Je ne sais pas trop pourquoi, peut-être que j’avais vu ça dans un film, chaque fois que je m’assoyais sur le banc pour explorer un peu ce nouvel instrument intriguant, même avec les dissonances que je produisais, j’imaginais des gens à perruque blanche autour de moi qui m’écoutaient…
Rendue au secondaire, j’avais une bonne cadence de pratique : 30 minutes le matin, 30 minutes le soir. J’aimais mieux faire comme ça que de pratiquer pendant une heure de suite. (d’ailleurs, c’est ce que je répète sur tous les tons à ceux et celles qui me suivent : moins longtemps mais plus souvent!)
C’est en secondaire 5 que j’ai décidé que j’allais devenir prof de piano et ça impliquait d’aller étudier au CÉGEP de Sherbrooke en musique (je viens de Magog, si tu te demandais 🙂). Ça a été le prélude à 7 années d’études supérieures pour perfectionner mon jeu et développer ma façon d’enseigner. Pour ça, il a fallu que je déménage à Québec à 18 ans. Ce n’était pas une fugue, on était au même diapason mes parents et moi. Je suis chanceuse car ils m’ont toujours encouragée à faire ce que j’avais envie de faire.
Pendant cette période, le rythme s’est accéléré : j’ai baigné dans la musique, j’ai joué dans des ensembles de toute sorte (même à la clarinette!), j’ai écouté, analysé, écrit, compris et surtout, beaucoup pratiqué 🙂. Ce sont des années qui restent, encore aujourd’hui, un bon souvenir pour moi.